Hé ! Bienvenue sur ma page d'auteur à toi, l'arpenteur numérique !

 

Tu t'es perdu ? Non, vraiment ? Dans ce cas, peut-être voulais-tu en apprendre davantage sur mon humble personne ? Hé, oui, un auteur est par définition un peu mégalo, et puis, pour quoi d'autre aurais-tu atterri ici ? 

 

Commençons donc les présentations. Déjà, inutile de chercher ma trogne dissimulée quelque part sur le site (ou ailleurs), je souhaite rester dans l'ombre ! Non pas que je ressemble aux monstres qui hantent certains de mes romans (encore que...), c'est juste un choix personnel. Ma tête n'est pas mise à prix, je n'ai pas d'ennemi connu ni ne suis recherché par une autorité quelconque, je veux juste rester anonyme ! Ne cherchez pas la page LinkedIn de Tristan Valure, c'est un pseudo ;-) Cela étant dit, je vais bien trouver deux ou trois bricoles à vous raconter...

 

J'ai donc un certain âge puisque cela fait maintenant plus de 35 ans que je navigue dans les mondes imaginaires, qu'ils soient dans un futur lointain ou chimériques. Par naviguer, j'entends créer (je suis un "roliste" de longue date avec quelques ouvrages à mon actif) et explorer au travers de la littérature idoine et de l'image. J'ai en revanche commencé à écrire bien plus récemment. Je me suis bien évidemment appuyé sur mes créations passées pour bâtir mes romans, profitant d'un univers imaginaire fouillé dont j'ai l'immense avantage d'en connaître les moindres recoins ! 

 

Comme à mon habitude, on ne se refait pas (et encore moins à mon âge), j'ai décidé de prendre cette voie à contre-courant. Lorsque vous vous lancez dans l'écriture, vous vous posez une myriade de questions sur le fond et la forme de la chose. Vous pouvez d’ailleurs trouver pléthore de blogs et articles vous expliquant comment construire une histoire qui va captiver le lecteur, les ingrédients indispensables qui doivent la composer et éventuellement la chronologie pour les distiller au fil du récit. Bref la manière de pondre, sinon un best-seller, au moins un livre en "accord" avec un potentiel succès. J'ai même trouvé sur le Net des groupes de travail dont l'objectif est d'identifier les genres littéraires et les ingrédients d'un scénario promis à de bonnes ventes. Une romance entre un loup-garou dyslexique et un vampire végan, unis contre un ennemi extraterrestre et c’est banco ! (Je plaisante, je n’en sais rien. Mais bon, ça devrait le faire, non ?). Oui, on en est là. Des auteurs cherchent d'abord "ce qui se vend" avant de coucher le premier mot de leur futur bébé ! Un auteur à succès serait donc un marketeur avant tout, délivrant un produit répondant au maximum d’attentes pour ratisser le plus large possible ? Je n’en serais pas.  J’écris pour le plaisir et comme j'aime à le dire : "mes textes servent l'histoire et non l'inverse" !

Me lançant dans l'aventure, un peu désemparé, j'osais espérer qu'il subsistait des lecteurs avides d'imprévus (comprendre, dont le schéma narratif ne suit pas un code), mais aussi de récits plus "convenus" (de la fantasy médiévale sans rien de plus ? Tu plaisantes, j'espère !), juste pour se divertir. Vous êtes toujours là ? Étonnant. Soit, je continue. Je publie donc mon premier roman (l'épée et l'enclume) en dehors de toute considération autre que celle de me faire plaisir et de tenter l’expérience en 2017.  Une histoire se déroulant dans le monde imaginaire de "Rayhana" (que j’ai développé avec un ami depuis… oulàlà !), un scénario classique, mais permettant d'évoquer quelques éléments de cet univers, le tout avec de l'humour. Honnêtement, avec le recul d’une dizaine d'ouvrages publiés depuis, ce n'était clairement pas un chef-d'œuvre, mais il a eu le mérite de me lancer. Je fus néanmoins surpris par l'accueil des quelques courageux lecteurs qui tentèrent. Sans crier au génie (ils ne pouvaient pas savoir...), ma foi je reçus des critiques plutôt positives, en considération du genre littéraire.

 

En passant, je dois préciser une chose : je n'écris que du divertissement, de quoi titiller votre imaginaire et vous amuser. Pas de psychologie, de question métaphysique, etc et j'en passe, ce n’est pas mon sujet. Cela me valut quelques critiques acerbes, alors même que j’annonçais la couleur sur la page de vente. C’est de bonne guerre. Qui lit les manuels utilisateur ? Pas moi ! Produire c’est se soumettre inéluctablement à la critique et sachant qu’on ne peut plaire à tout le monde… Je suis donc un auteur « creux » qui le revendique fièrement : je propose du divertissement et uniquement cela ! Si vous cherchez un sens à votre vie, par pitié n’achetez pas mes livres (ou alors, ne laissez pas de critique) !

 

Pour les quelques courageux qui ont lu jusqu’ici, je finis rapidement. Après ce premier roman, je n’ai pu m’arrêter et n’ai cessé de progresser dans l’art subtil de narrer et conter une histoire. La quête de Lya connut même un petit succès, sans pub ni aucune aide particulière (et pourtant, c’est toujours de la fantasy médiévale « old school »), puis j’eus envie de changer un peu pour la science-fiction, un autre genre que j’affectionne particulièrement. Là encore, un joli succès pour Neo Hominum (par succès, j’entends que le livre s’est glissé dans le top 100 de sa catégorie pendant au moins une semaine, en termes de ventes/lecteurs, je suis loin, trèèèès loin des pontes du genre). Plus récemment, j’ai eu envie de me lancer dans la narration à la première personne et me suis lancé dans une saga ambitieuse qui devrait comporter 4 ou 5 tomes, en fonction du développement de l’histoire. J'en suis assez satisfait et j'attends les premiers retours avec impatience...

 

Voilà en résumé, ce que l’on pouvait dire de mon parcours d'écrivain amateur. Dernier point (et après, promis, je vous laisse), j’écris pour le plaisir, donc mes livres sont vendus au prix minimum me permettant d’au moins faire face à mes frais (illustrateurs, relecteurs, frais généraux). Tous mes ebooks sont à moins d’un euro et les versions papier à moins de dix.

Si, après avoir lu l’intégralité de ce texte, vous n’êtes toujours pas convaincu de me lire (pourtant, j’ai super bien vendu l’affaire, non ?), dites-vous que pour 99 centimes, le risque est toutefois modéré ! Rendez-vous sur le site du plus grand marchand de biens du monde (hé oui, en autoédition, impossible de passer à côté) et prenez donc mon petit dernier ;-)

 

Bonnes lectures à vous, n'oubliez pas de rêver !

 

Tristan